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Impact d'une chaudière à bûches sur la consommation énergétique

Par L’équipe de rédaction

Le recours à une chaudière à bûches de bois permet de réduire significativement sa consommation énergétique, jusqu’à 2 fois par rapport au gaz et au fioul et jusqu’à 3 fois par rapport au chauffage électrique. En outre, ses émissions en CO2 sont 10 fois moins importantes. Tout ceci fait de la chaudière à bûches un équipement de chauffage à privilégier ; d’autant plus qu’elle est éligible à plusieurs aides écologiques telles que les subventions de l’ANAH, la prime énergie Calculeo, l’éco PTZ ou encore le crédit d’impôt transition énergétique. Toutes ces aides, cumulables ; peuvent représenter jusqu’à 70% du coût d’achat de votre chaudière à bûches.

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Présentation de la chaudière à bûches

Une chaudière à bûches permet d’alimenter un réseau de chauffage central ou un plancher chauffant et de produire de l’eau chaude sanitaire. Les chaudières à bûches utilisent du bois de 22 à 50 cm de long, empilé sur la grille du foyer. L’alimentation se fait le plus souvent manuellement mais il existe des chaudières dotées d’un magasin à bûches intégré. En matière de chauffage au bois, les bûches restent le combustible le plus utilisé, loin devant les granulés et le bois déchiqueté, avec 80 % du bois consommé pour l’énergie.
Les anciens systèmes de chauffage au bois sont très polluants et peu efficaces sur le plan énergétique. C’est pourquoi il faut impérativement investir dans une chaudière à bûches performante si vous envisagez d’utiliser ce mode de chauffage à titre principal.
Les chaudières à bûches récentes émettent très peu de CO2, tout en consommant une faible quantité de combustible. Le label Flamme Verte garantit des rendements* de 65 à plus de 80% et des émissions de CO2 et de poussières très réduites.
Pour bien fonctionner, les chaudières à bois nécessitent un entretien régulier mais peu contraignant : retrait des cendres, nettoyage des arrivées d’air, un à deux ramonages par an.

*Le rendement énergétique désigne le rapport entre l’énergie nécessaire à un équipement pour fonctionner (l'énergie absorbée) et sa capacité à produire lui-même de l’énergie (l'énergie utile).

Les différents types

Les chaudières à bûches peuvent être à tirage naturel ou à tirage forcé. On distingue 3 types de combustions pour le tirage naturel :

 

  • la combustion montante : c’est le mode de fonctionnement des chaudières traditionnelles
  • la combustion horizontale : l’arrivée d’air s’effectue sur le côté du foyer
  • la combustion inversée : ce système offre les meilleurs niveaux de performances

 

Les chaudières à combustion inversée assurent une combustion du bois totale, à une température pouvant excéder 1000°. Cette technologie permet de ne rejeter qu’un niveau très faible de C02 dans l’atmosphère, sans aucune autre particule toxique.

 

Les chaudières à injection d’air secondaire atteignent sensiblement le même niveau de performance.

 

Les chaudières à hydro-accumulation sont particulièrement efficaces car la chaleur produite en excédent est stockée dans des ballons tampons. L’eau chaude nécessaire au réseau de chauffage central est libérée progressivement en fonction des besoins, même si la chaudière est éteinte. Une durée de chauffe de 3 à 5 heures peut être suffisante pour assurer plusieurs jours de chauffage. Plus le rendement de la chaudière est élevé, plus ce système s’avérera rentable.

 


Le tirage naturel peut être augmenté grâce à une fonction turbo. Des systèmes intelligents permettent de réguler automatiquement l’arrivée d’air.

 

Les chaudières à gazéification peuvent atteindre des rendements supérieurs à 90 %. Certains modèles avec foyer en céramique dépassent 92 %. Pour un approvisionnement en eau chaude sanitaire tout au long de l’année et réaliser encore plus d’économies, vous pouvez coupler la chaudière à bûches à une installation solaire.

Avantages et inconvénients

Les avantages d’une chaudière à bûches sont multiples :

 

  • Faible coût du combustible, prix très stables,
  • Energie totalement renouvelable,
  • Très bon confort thermique.

 

Le principal inconvénient d’une chaudière à bûches est le montant de l’investissement. Néanmoins, l’achat et l’installation d’une chaudière à bûches ouvrent droit à de nombreuses aides financières, ce qui peut faire considérablement baisser les coûts.

 

Une chaudière à bûches nécessite un local d’une taille suffisante, surtout si elle est couplée à des ballons d’eau chaude. Le bois doit être stocké à l’abri des intempéries. L’alimentation manuelle n’est plus un frein grâce à la grande autonomie des chaudières récentes.


Pour obtenir de bons rendements, il est indispensable d’utiliser du bois bien sec car, au moment de l’abattage, la teneur en eau peut être de 50 %. En plus de produire moins d’énergie, le bois humide encrasse les circuits et les tuyaux. Le taux d’humidité ne devrait pas dépasser 15 à 20 %, ce qui nécessite environ 2 ans de stockage. Les bois durs (châtaignier, chêne, charme) peuvent produire jusqu’à 50 % d’énergie en plus que les bois tendres ou issus de résineux (peuplier, pin).

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Quelles économies d’énergie avec une chaudière à bûches ?

Mode de chauffage Coût du kWh Emissions de CO2/kWh
Chaudière à bûches De 0,019 à 0,055 € 9 g
Poêle à granulés De 0,07 € TTC 9 g
Chaudière au fioul 0,09 € TTC 300 g
Electricité De 0,14 € TTC 130 à 200 g
Gaz naturel Environ 0,069 € TTC 235 g

 

Une chaudière à bûches permet donc de réaliser de vraies économies d’énergies, avec une moyenne de 50 % par rapport aux autres combustibles. On considère que l’utilisation d’un stère de bois pour le chauffage permet d’économiser de 110 à 180 litres de fioul, avec des émissions de CO2 10 fois plus réduites.

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